Aurélie travaille désormais dans la peinture industrielle

Les métiers de la carrosserie automobile et de la peinture industrielle font partis des métiers à fortes perspectives d’emploi en Bretagne.

Quelle était votre situation professionnelle avant votre départ en formation ? Pour quelles raisons avez-vous voulu changer de métier ?

J’ai travaillé pendant quelques années comme aide médico psychologique, principalement en gériatrie et en unité Alzheimer. Après la naissance de mon premier enfant en 2016, je me retrouvais plus trop dans mon travail, dans le fait d’accompagner des personnes en difficultés psychique. Je travaillais aussi un we sur deux et avec un enfant ce n’était pas l’idéal.

J’ai démissionné de mon poste en ayant un nouveau job derrière. En effet, grâce à une association, j’avais trouvé un poste partagé dans l’industrie agroalimentaire : 6 mois dans une usine en pâtisserie, 6 mois dans une autre en salades fraiches.

Je savais que je ne voulais pas faire ce métier toute ma vie !

A partir de là, quelles démarches avez-vous entrepris pour mettre en place ce projet ?

En 2018, pendant mon deuxième congé maternité, j’ai cherché ce que je pouvais faire. J’ai découvert le Fongecif sur internet (ancien nom de Transitions Pro) et j’ai assisté à une première réunion d’information.

J’ai ensuite entrepris un bilan de compétences avec CIBC de Lamballe, qui m’a mené vers deux domaines : la fleuristerie ou la carrosserie. J’ai rencontré des professionnels des deux métiers.

Je ne me suis pas du tout plu en fleuristerie, il me manquait le côté créatif. Je me suis sentie bcp plus à l’aise dans les garages. Il y avait aussi beaucoup plus d’offres aussi dans ce métier que dans l’autre.

J’ai alors fait un stage d’une semaine dans une carrosserie ou j’étais très bien accueillie. Ce qui m’a conforté dans mon choix.

Comment s’est passé le dépôt de votre dossier ?

Je me suis orientée vers la formation de TP Carrossier réparateur à l’AFPA à Loudéac.

J’ai eu un très bon accompagnement de la part de Transitions Pro Bretagne. J’ai eu quelques rendez- vous téléphoniques et des échanges de mail avec toujours des retours rapides. J’ai déposé mon dossier fin mai 2020 et j’ai obtenu la réponse positive fin aout, pour une entrée en formation en novembre 2020

Et depuis la fin de votre formation, quel est votre parcours ?

Ma formation se terminait fin juillet 2021. J’ai envoyé des candidatures avant même l’examen. Un garage m’a répondu positivement. J’ai démissionné de mon poste en usine et le 16 aout, j’ai commencé mon nouveau métier de Carrossier réparateur en CDI. Pendant un an, j’ai travaillé sur des finitions de carrosserie, des petits chocs. J’ai aussi été formé à la prépa peinture, ça m’a permis d’évoluer.

Mais ça ne collait pas trop avec mon supérieur. J’ai préféré démissionner.

J’ai ensuite fait de l’intérim pendant quelques semaines, en soudage uniquement sur des véhicules blindés.

Dans la même période, j’ai postulé dans une autre boite qui faisait des enseignes de magasins, des enseignes lumineuses ou des lettrages … J’y suis toujours actuellement en atelier peinture !

J’ai un bien meilleure conciliation vie pro/vie perso car je travaille en journée avec des horaires réguliers.

Son conseil pour les personnes qui veulent se lancer

Il ne faut pas se focaliser sur « ma formation, c’est ça, je ne sais faire que ça ».

Cette formation m’a ouvert plein de portes, je sais maintenant que je peux faire des tâches très diverses.

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